18 octobre 2007
Crash Airbus A 320 Sainte-Odile et justice
Le procès en appel du crash de l'Airbus A 320 au Mont Sainte-Odile, survenu le 20 janvier 1992, vient de s'ouvrir à Colmar. Il doit durer sept semaines environ. Nous y reviendrons. En attendant, nous rappelons les très surprenantes lacunes du jugement de première instance, intervenu l'année dernière, après plus de quatorze longues années d'enquête judiciaire.
Ceux qui espèrent encore la vérité risquent d'en être pour leurs frais. Airbus défend son avion et accuse les pilotes. L'administration, qui a certifié l'avion, argumente dans le même sens. L'association Echo des victimes, par la voix de son président Alvaro Rendon, ne se préoccupe plus trop de la vérité sur les causes, ni des responsabilités pénales, mais veut des sous, encore des sous. Quant aux pilotes, décédés, personne ne les défend, les syndicats de pilotes restant enfermés dans leurs tractations souterraines sur fond de guéguerre d'influence et d'intérêts personnels.
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